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PsyR2

Une réaction cérébrale anormale aux émotions comme endophénotype fiable de la schizophrénie ?

Une réaction cérébrale anormale aux émotions serait-elle un endophénotype (i.e. une caractéristique biologique héritable) fiable de la schizophrénie ? (une méta-analyse basée sur l’IRM fonctionnelle)


La question s’est posée de savoir si les anomalies d’activation cérébrale observées pendant le traitement des émotions négatives chez les patient.e.s atteint.e.s de schizophrénie étaient également présentes chez les personnes présentant une forte vulnérabilité à la schizophrénie, sans en être atteintes.


Cette méta-analyse basée sur l’imagerie fonctionnelle (IRMf) n’a trouvé aucune différence significative dans l’activation cérébrale entre les individus avec une forte vulnérabilité et les témoins sans cette vulnérabilité. Les résultats de cette méta-analyse fournissent de solides preuves de l’absence d’une telle différence.


Ces résultats montrent donc que l’activation cérébrale pendant le traitement des émotions négatives ne peut pas servir d’endophénotype fiable de la schizophrénie.


Un article récemment paru dans la revue Biological Psychiatry :


Co-écrit, entre autres, par Anna Fiorito, Eric Fakra et Guillaume Sescousse, tous trois membres de PsyR2



Vous pouvez trouver le pre-print de l’article, open access sur MedRxiv : https://www.medrxiv.org/con.../10.1101/2022.05.31.22275506v1


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